dimanche 12 juillet 2015

LES CHASSEURS ARDENNAIS

Debout sur la frontière, fidèles et courageux


Auteur : Jean-Claude DELHEZ - Editeur : Weyrich




Jean-Claude Delhez est un historien (ardennais !) qui commence à se faire un nom grâce à la qualité de ses recherches. Après avoir notamment publié une étude magistrale sur les combats d'août 1914 en Lorraine et en Ardenne, il s'est intéressé aux régiments de chasseurs ardennais, depuis leur création jusqu'à la capitulation du 28 mai 1940. Il revient sur le contexte politico-militaire belge d'avant-guerre et l'influence du ministre Albert Devèze sur les plans de défense de la Belgique. Celui-ci, ardent partisan d'une défense sur la frontière de l'est, s'est longtemps opposé au chef d'état-major, le général Nuyten, qui prônait l'échelonnement de l'armée en profondeur et protégée par les fleuves. Le ministre souhaitait empêcher l'occupation des provinces wallonnes les plus exposées (Luxembourg, Liège et Namur) en cas d'attaque allemande, par patriotisme et peut-être aussi par souci électoraliste. C'est dans ce but que furent créées les premières unités de chasseurs ardennais (ChA). Avec l'éviction d'A. Devèze et la nouvelle politique de neutralité en 1936, l'utilité des unités de chasseurs est mise en question puis leur mission initiale est changée en fonction de l'adaptation des plans de l'état-major. Les 3 régiments d'active sont endivisionnés en 1937 mais sans régiment d'artillerie. En 1939, une deuxième division est créée à partir des dépôts et de l'incorporation de classes plus âgées. J.C. Delhez relate également l'organisation et l'équipement des régiments, puis leur engagement en 1940. L'auteur souligne la ténacité de ces troupes par rapport au reste de l'armée et leur cohésion malgré les combats, les bombardements et les longues retraites. Il critique la politique de neutralité belge et la débandade de certaines unités (surtout flamandes); Enfin, il déplore qu'aucune étude n'ait été publiée sur ces manquements et fustige quelques auteurs, dont Jean Vanwelkenhuysen, qui n'ont jamais remis en cause la politique de neutralité d'avant-guerre. Une belle série de clichés parsèment ce joli ouvrage.

jeudi 9 juillet 2015

WATERLOO

Auteur : Alessandro BARBERO - Editeur : Flammarion/collection Champs histoire


A l'heure du bicentenaire, il ne serait pas convenable de n'offrir au visiteur de ce blog aucun conseil de lecture sur une des batailles les plus éminentes de l'histoire. J'ai déjà conseillé les superbes monographies des Editions de la Belle Alliance pour les peintres et les wargamers. Pour une histoire de la bataille, parmi la multitude d'ouvrages déjà parus sur le sujet, je recommande vivement le livre d'Alessandro Barbero.  Ce n'est pas une somme, ce n'est pas un livre exhaustif, c'est simplement une excellente étude de vulgarisation. Qui plus est, elle est éditée en format de poche, économique et pratique (à emmener en vacances).
L'auteur concentre son récit sur la journée du 18 juin. Il explique au lecteur l'art du combat tactique de l'époque, puis les différentes phases de la bataille, sans prendre parti pour l'un ou l'autre camp. La force du livre est de parvenir, sans noyer le lecteur, à lui donner une bonne photographie du déroulement des évènements.

LA GUERRE DES MALOUINES

Auteurs : Charles MAISONNEUVE et Pierre RAZOUX - Editions Larivière



La guerre des Malouines (ou des Falklands) est un des conflits les plus étonnants de la guerre froide : alors que les tensions entre l'Est et l'Ouest allaient atteindre leur paroxysme avec l'arrivée de Ronald Reagan à la tête des Etats-Unis, deux pays anticommunistes s'affrontèrent sans merci pour quelques îles de l'Atlantique Sud. Le coup de force de l'armée argentine surprit tout le monde, bien que le différend avec la Grande Bretagne pour la possession des Malouines perdurait depuis plus de 150 ans. Cependant, début 1982, la junte militaire au pouvoir devenait de plus en plus impopulaire, notamment à cause de la mauvaise situation économique du pays. Les généraux argentins planifièrent alors une opération de conquête des Malouines pour redorer leur prestige et lancèrent leurs troupes à l'assaut début avril. La petite garnison britannique de Port Stanley (la capitale), uniquement constituée de quelques dizaines de Royal Marines, ne put résister symboliquement que quelques heures avant de déposer les armes. Alors que les dirigeants argentins pensaient que les Britanniques se contenteraient de virulentes protestations, le gouvernement de Margaret Thatcher décida d'envoyer un corps expéditionnaire pour reprendre le contrôle des îles. Cela n'alla pas sans problèmes, les réductions budgétaires et le marasme économique ayant entraîné une diminution importante des moyens de la Royal Navy. L'expédition d'une force aéronavale à près de 15.000 km du Royaume Uni constitua également un énorme défi logistique. Une fois la flotte arrivée sur zone, la reconquête des îles ne fut pas une promenade de santé, les Argentins réussissant à couler ou endommager une vingtaine de navires britanniques, dont 13 destroyers et frégates (ce qui mit en exergue leurs défauts de conception), et 35 avions et hélicoptères. Le conflit prouva définitivement l'importance de l'électronique dans les systèmes d'armes et de surveillance du champs de bataille.
C. Maizonneuve et P. Razoux nous content donc cette incroyable campagne par le menu, le plus grand affrontement aéronaval depuis 1945, en abordant bien sûr les aspects militaires, mais aussi politiques, diplomatiques et médiatiques. Leur très beau livre se démarque par la qualité de son texte, de sa mise en page (sur papier glacé de qualité), de son iconographie (cartes, photos, dessins). Un must have pour tous ceux qui s'intéressent à cette guerre.

jeudi 18 juin 2015

L'UNIFORME ET LES ARMES DES SOLDATS DE...


Auteurs : Lilianne et Fred FUNCKEN - Edtieur : Casterman



Pour peindre des figurines historiques, il faut évidemment connaître les couleurs des éléments d'uniformes, des armes, de l'équipement. Une documentation de qualité est donc indispensable.
Si les dessins sont accompagnés d'un texte expliquant l'histoire, le quotidien et les combats de ces soldats, c'est encore mieux. Aujourd'hui, on trouve plus ou moins facilement ce genre de documentation sur des sujets relativement précis. Par exemple, l'éditeur britannique Osprey propose, dans sa vaste gamme, un fascicule sur la cavalerie de Louis XIV. Comme joueur de wargame, vous n'alignerez pas seulement de la cavalerie sur la table de jeu, mais aussi de l'infanterie, de l'artillerie, voire des troupes légères ou du train. Pour pouvoir peindre correctement vos miniatures, il vous faudra donc acquérir autant de livrets supplémentaires qui de surcroît sont écrits en anglais.


A partir de la fin des années soixante, un couple d'auteurs francophones, Liliane et Fred Funcken, qui travaillaient pour le journal Tintin, se sont attachés à publier, via l'éditeur Casterman, une série d'albums sur les uniformes militaires. Les deux premiers volumes avaient l'ambition de couvrir la période qui va de l'Antiquité jusqu'au 20ème siècle; vu l'étendue du sujet et la méconnaissance de certaines périodes par les auteurs (surtout l'Antiquité), ce sont les moins réussis de la collection (en tous cas les plus approximatifs du point de vue uniformologique). Les ouvrages qui ont suivi concernaient chaque fois un conflit ou une période donnée : 1ère et 2ème guerres mondiales, guerres napoléoniennes, Moyen Age, Ancien Régime, armées des Etats-Unis, principales armées européennes du XIXème siècle.
S'ils ne sont pas exempts de défauts, ces beaux livres restent tout de même des références parce qu'ils sont syn-thé-tiques. En effet, si vous souhaitez rassembler les planches d'uniformes proposées dans deux volumes Funcken avec des fascicules Osprey, il vous faudra en acheter plusieurs dizaines.
Les planches des époux Funcken étaient réalisées à la plume et aux pinceaux (pas d'infographie à l'époque) et ils ont toujours eu le souci de se renseigner aux meilleures sources (en l'état des connaissances du moment).
Il faut malheureusement déplorer une fois de plus la frilosité des éditeurs, ces ouvrages magnifiques n'étant plus trouvables neufs dans le commerce depuis belle lurette mais seulement en occasion, parfois à des prix prohibitifs.

LA GUERRE DES SIX JOURS


Auteur : Pierre RAZOUX - Editeur : Economica



Pierre Razoux est un auteur qui se distingue depuis plusieurs années par des études de qualité sur les conflits armés de l'après 1945, surtout ceux qui se sont déroulés au Proche-Orient, une région qu'il affectionne particulièrement. A ce jour, son maître ouvrage est ce livre consacré à la guerre des Six Jours de juin 1967 entre Israël et les pays arabes. L'auteur y décrit les enjeux politiques et stratégiques des belligérants, leur potentiel militaire, les plans mis en œuvre par chaque camp, et le déroulement de la campagne militaire et ses conséquences. On comprend au fil des pages que, malgré une offensive aérienne ayant pris totalement au dépourvu les armées égyptienne et syrienne, les combats terrestres ne furent pas une promenade de santé pour Tsahal, particulièrement à Gaza et en Jordanie.
Une des thèses soutenues par P. Razoux est que l'un des principaux (si pas le premier) facteurs ayant mené Israël à déclencher une guerre préventive contre l'Egypte était d'éviter que la centrale atomique de Dimona (construire par les israéliens dans le but d'y concevoir et fabriquer des armes nucléaires) ne soit détruite par les troupes égyptiennes qui auraient été massées dans le Sinaï en vue d'une offensive vers le Néguev. Il tente d'expliquer également l'incompréhensible attaque aérienne israélienne contre le navire américain USS Liberty en Méditerranée. Bref, c'est  le livre de référence en français sur cette guerre.

vendredi 20 février 2015

MILITARIA hors série


Auteur : Yves BUFFETAUT (dessins de Jean RESTAYN) - Editeur : Histoire & Collections

 

Comme je l'ai écrit dans ma chronique du livre de Peter Taghon, le monde francophone de l'édition de livres et revues sur la seconde guerre mondiale s'est mis à exploiter professionnellement, depuis une bonne vingtaine d'années, les fonds d'archives photographiques existant dans le monde. Il n'y a qu'à rentrer dans une librairie aujourd'hui pour constater la pléthore de magazines (souvent redondants) édités sur le sujet. Parmi les précurseurs dans le genre, la revue Militaria publie un hors série trimestriel sur les batailles de la seconde guerre mondiale depuis le début des années 90. Chaque numéro est consacré à une bataille ou campagne particulière et est axé sur une reproduction de qualité de clichés d'époque (une centaine). Il est également agrémenté de planches en couleur des matériels utilisés par les belligérants, réalisées par le talentueux Jean Restayn, qui constituent une excellente base documentaire pour la peinture des véhicules et autres canons. Bien que la série est censée aborder toutes les batailles entre 1939 et 1945, la campagne de Normandie revient bien (trop) souvent.
Au niveau des regrets, il est dommage que les dessins n'incluent pas d'uniformes et que les fautes de français parsèment régulièrement le texte (mais ceci est vrai pour la presse spécialisée en général).

LA CAMPAGNE DE L'ARMEE BELGE EN 1940


Auteur : Chevalier Edmond de Fabribeckers - Editeur : Rossel

 
Voici sans aucun doute le complément idéal du livre de Peter Taghon décrit ci-avant. Le Chevalier Edmond de Fabribeckers est un des rares auteurs – sinon le seul - qui s'est attelé à l'écriture d'une histoire complète de la campagne de l'armée belge en mai 1940. Paru une première fois en 1974 puis réédité en 1978, cet ouvrage décrit la situation militaire de la Belgique, la situation internationale à la veille de la guerre, le plan de mobilisation de l'armée puis les différentes phases de la campagne des 18 jours. La lecture du texte (parsemé de quelques dessins de James Thiriar, plus connu pour ses crayonnés sur la bataille de Waterloo) est prenante et l'on se rend compte au fil des pages des conséquences de l'impréparation de l'armée à l'aube de la guerre. L'auteur égratigne d'ailleurs à plusieurs reprises les autorités politiques et militaires pour leur imprévoyance et leur vue à court terme. Au final, ce livre est LA référence sur le sujet et, à cet égard, on se demande bien pourquoi il n'est plus édité.

WATERLOO 1815 – Les carnets de la campagne

Auteurs : B. Coppens, P. Courcelle, P. Meganck, J.J. Pattyn, J.P. Tondeur - Editions de la Belle Alliance



Cette série de monographies est à mon sens le must absolu pour tout amateur de la bataille de Waterloo. Le principe de cette collection est d'associer un texte de grande qualité à une iconographie somptueuse. Les auteurs ont puisé dans les sources de première main, c'est-à-dire les écrits et comptes rendus des acteurs de la bataille, en les confrontant ou les recoupant pour essayer de dégager la vérité.
A cela s'ajoutent de magnifiques reproductions de gravures, dessins, aquarelles et tableaux et surtout les superbes planches uniformologiques de Patrice Courcelle, indispensables pour les peintres de figurines.

ATLAS DES GUERRES

Auteurs divers - Editeur : Autrement



Les éditions Autrement ont pris le parti il y a quelques années de traduire une série d'ouvrages anglo-saxons sur les guerres à travers l'histoire, depuis la haute antiquité jusqu'au XXIème siècle. Cette série met l'accent sur la qualité de l'iconographie (illustrations, cartes, dessins). La collection, qui aurait dû compter 24 volumes, a semble-t-il été abandonnée en cours de route ; ainsi, il n'y a pas de volume sur la guerre au moyen-âge, sur la haute antiquité ou sur l'après guerre froide. Chaque album est l’œuvre d'un auteur différent et par conséquent tous ne présentent pas le même intérêt : certains sont très réussis car le texte a pris en compte les recherches historiques des dernières années tandis que d'autres véhiculent encore des idées reçues largement démenties actuellement ou négligent certains aspects de la période traitée. Mes préférés sont ceux sur les guerres de la Renaissance, sur la marine à vapeur et sur les guerres grecques.

MAI 40

Auteur : Peter TAGHON - Editeur : Racine



A partir des années 90, de plus en plus d'auteurs francophones se sont mis à utiliser les immenses fonds photographiques de la deuxième guerre mondiale. Jusqu'alors, contrairement au monde anglo-saxon, les ouvrages en français sur cette période réutilisaient toujours les mêmes clichés à satiété, souvent mal reproduits et surtout très mal commentés (situation géographique et chronologique, unités). Parmi les précurseurs qui ont commencé à exploiter convenablement les millions de photos existantes tant dans les archives officielles (bundesarchiv, IWM, ECPA, etc) que privées, Peter TAGHON, en préparant son livre sur la campagne de mai 1940 en Belgique, a mis un point d'honneur à localiser très exactement chaque cliché, n'hésitant pas à se rendre sur les lieux même de l'action. Par sa connaissance de la période, du matériel et du déroulement des évènements, et en sélectionnant de préférence des photos issues de collections privées d'anciens combattants, il a donné naissance à un ouvrage de référence qui donne un éclairage unique sur cette campagne.
Il a poursuivi son travail avec deux autres monographies de grande valeur : une sur la libération de la Belgique et une sur la bataille des Ardennes. Malheureusement (et on se demande bien pourquoi), ces trois livres remarquables ne sont plus édités à l'heure actuelle.

jeudi 19 février 2015

L'INVENTION DE LA GUERRE MODERNE

Auteur : Colonel Michel GOYA - Editeur : Tallandier/collection Texto
 
 
 
Réédition d'un ouvrage paru il y a quelques années sous le titre « La chair et l'acier », « L'invention de la guerre moderne » est une étude de l'évolution de l'armée française durant la première guerre mondiale. Profondément marquée par la défaite de 1870, l'armée française est à la recherche d'une nouvelle doctrine. Dans l'esprit des militaires français, la défaite contre la Prusse est due principalement à une culture de la défensive qui prévalait alors. Les différentes écoles de pensée de l'après 1870 prônent l'offensive à outrance, au mépris de l'évolution technologique des armes à feu. On croit dur comme fer aux vertus des charges à la baïonnette, malgré les enseignements des grands conflits de l'époque (guerres russo-turque, du Transvaal, de Mandchourie, ...). Encore faut-il formaliser cette doctrine afin d'instruire les troupes. Les règlements se succèdent donc à un rythme effréné et les manœuvres sont organisées pour correspondre à la doctrine, ce qui aboutit à des exercices totalement irréels, où l'on voit des vagues de fantassins charger et enlever des positions défensives garnies de fusils à répétition sans coup férir. Le premier tiers du livre de Michel Goya est consacré à cette évolution doctrinale (mais vu les qualités d'écriture de l'auteur, on ne s'ennuie absolument pas), sans négliger celle des armes (infanterie, cavalerie, artillerie) et des armements. Il en vient ensuite à la confrontation de la doctrine avec la réalité de la guerre et au désastre d'août 1914, mais met aussi en exergue les facultés d'adaptation des troupes françaises qui leur permettront de vaincre sur la Marne et de stabiliser le front. Le fil rouge du deuxième tiers de l'ouvrage reste l'évolution et l'adaptation doctrinale, où l'on comprend que, jusqu'à l'arrivée du général Pétain à la tête du GQG en mai 1917, « l'offensive à outrance » reste l'obsession des grands chefs (avec toutefois une adaptation de l'art opérationnel, de la tactique et des moyens). M. Goya démontre également l'impact de la guerre des tranchées et des avancées technologiques (l'industrialisation de la guerre et les innovations techniques et tactiques, souvent imaginées par les soldats du front) sur la pensée militaire. La dernière partie du livre nous explique l'évolution de l'armée sous l'impulsion de Pétain (réorganisation, instruction, développement des nouvelles armes – aviation, chars) qui aboutit à la grande armée française de 1918. En conclusion, « L'invention de la guerre moderne » est un livre passionnant, qui permet de comprendre les transformations de l'armée française au cours de la guerre. Loin de s'en tenir à des considérations théoriques, l'auteur puise tout au long de l'ouvrage dans les réalités et l'expérience vécues par les poilus pour élaborer ses thèses. On ressort de cette lecture avec une vision bien plus élargie de la guerre 1914-18.

jeudi 22 janvier 2015

PREPARATION DES FIGURINES

Je ne vais pas développer les étapes classiques d'ébavurage et de nettoyage des figurines en plomb ou en plastique qui ont déjà été expliquées maintes fois par ailleurs.
Là où je pense apporter quelque chose de neuf ou d'inédit, c'est pour le soclage provisoire pour la peinture. En effet, alors que d'aucuns collent leurs figurines avec du patafix, j'utilise une colle
de type Pritt; celle-ci a l'avantage de coller assez pour les maintenir sur le support pendant la peinture mais pas trop pour pouvoir les décoller facilement après.
 
 
Pour le support en question, au lieu des classiques bouchons ou languettes, j'ai opté depuis longtemps pour des blocs en bois de type "Jenga". On trouve un ersatz asiatique de ce jeu, à bon marché - environ 6 euros, dans les magasins d'une grande enseigne du jouet discount (celle avec un logo arc-en-ciel).
Ils sont réutilisables à l'infini.
 
 
 
 
 
 
Quatre piétons 15mm tiennent sur un bloc (ou deux allongés), ou deux chevaux, ou trois piétons 20mm, ou 2 piétons 28mm. L'avantage est que le support tient bien en main.